Malgré la chaleur, la 5e édition du festival Les Résonnantes, organisé par l’Animation jeunes des Portes de Rosheim (AJPR), a rencontré tout le succès escompté. Jusque tard dans la nuit, la foule était au rendez-vous.
« Tanis peut être fier du résultat »
A destination des familles, les animations proposées étaient pour tous les publics : beach volley, bac à sable géant avec seaux, arrosoirs et pelles, structures gonflables, sans oublier la partie restauration/buvette, ses barbes à papa et crêpes et de l’eau à gogo. Sur la scène off, la jeune Charlotte Pierquet (chant) et le groupe de lycéens du territoire Les Path of the void (métal) ont assuré l’ambiance musicale avant le début des concerts.
« En raison de la chaleur, nous avons décalé les concerts et le monde a vraiment afflué à partir de 18h », indiquait Tanis Fischer, jeune service civique à l’AJPR. Coordinateur de ce festival, il était secondé par de nombreux jeunes du conseil des jeunes de l’AJPR, mais aussi d’associations partenaires telles Ze’hopla de Mollkirch, Melting pop rock, Les Écoliers du toit du monde ou encore l’Apare (Association de parents d’élèves) pour assurer la partie restauration/buvette ou encore les réglages son et lumière. C’est avec brio qu’il a mené ce projet de A à Z, de la préparation en amont à l’installation le jour J, en passant par la programmation musicale, la gestion des bénévoles et les aléas climatiques. « Il a su gérer. Il peut être fier du résultat », confiait Guillaume Arnu, animateur référent à l’AJPR.
Cette année, un air de reggae a flotté aux Résonnantes, avec le groupe Jamington. Habitué des grandes scènes et des festivals, ce groupe strasbourgeois a distillé un reggae roots instinctif, alliant rythmique puissante, harmonies riches et mélodies originales, notamment à la flûte traversière. Un moment rafraîchissant, rythmé et tout en douceur, qui a été apprécié du public : « De bonnes vibes ! ».
Belles découvertes de groupes régionaux
Le reste de la programmation a permis de faire de belles découvertes, avec les groupes régionaux Les Tsalemols (blues rock) ou Monkey Inc, un funk musclé invitant à bouger. « La programmation est variée, c’est chouette » relevait un groupe d’amis, en écoutant les airs de musique folk aux influences rock ou blues du duo acoustique Allan Ros.
Enfin, confirmant sa notoriété grandissante, le festival accueillait cette année le groupe québécois Nöyze, originaire de Montréal. « Une belle tête d’affiche » entendait-on dans la foule amassée devant la scène transformée en piste de danse, et appréciant la fraîcheur de la nuit et l’ambiance bon enfant de ce festival.
Article de I.S. paru dans les DNA le 01/07/2019 à 05:00